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Publié par Jean-Jacques le 03 octobre 2014

                                                           

- Hokusai -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Maître de l’estampe japonaise exposé à Paris

 

Auteur de l’œuvre mondialement connue « La grande vague de Kanawaga », Hokusai est aujourd’hui l’artiste japonais le plus célèbre à travers le monde. Peintre, dessinateur, graveur, auteur d’écrits populaires, il est un  spécialiste de l’ukiyo-e (« image du monde flottant »). Ce mouvement artistique japonais de l’Epoque Edo (1603-1868) comprend non seulement une peinture populaire et narrative originale, mais aussi et surtout les estampes japonaises gravées sur bois. Ce genre connaît à la fin du XIXème siècle un grand succès auprès des occidentaux, et les grandes collections privées d’estampes japonaises d’Europe influencent alors fortement la peinture européenne et en particulier les impressionnistes. L’œuvre d’Hokusai, qui incarne la spiritualité et l’âme de son pays,  inspira  ainsi Gauguin, Van Gogh et Claude Monet, ainsi que le mouvement artistique appelé japonisme.

Conçue en deux volets, l’exposition présente 500 œuvres exceptionnelles, dont une grande partie ne quittera plus le Japon à partir de l’ouverture de l’Institut Hokusai à Tokyo, au printemps 2015.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Grand Palais dévoile le 1er octobre une rétrospective de l’artiste japonais, de ses premières estampes aux peintures de la fin de la vie. L’exposition investit la capitale jusqu’au 18 janvier prochain.

 

 

La première rétrospective en France

 

 

C’est l’un des événements de la rentrée : le Grand Palais organise une rétrospective de l’artiste japonais Katsushika Hokusai (1760-1849). Il s’agit de la plus grande rétrospective jamais organisée hors du Japon. L'un des commissaires de l’exposition, Seji Nagata, est un spécialiste et a décidé de montrer à la fois la richesse de l’oeuvre de l’artiste (difficile, en se baladant dans les salles, de penser qu’un même homme ait pu produire tant de travail) et son influence sur l’occident, et particulièrement sur la France. On cite notamment, parmi les grands artistes sensibles à son art Degas ou Manet. Le visiteur commence son parcours par une salle dans laquelle il découvre la fascination et la découverte d’Hokusai dans l’hexagone à la fin du 19e siècle.

 

 

Une œuvre fragile

 

 

L’exposition est majoritairement composée de superbes estampes, aux détails si délicats qu’il faut s’approcher pour distinguer un animal ou un homme sous une cascade. On y trouve aussi des livres (dont sa pièce maîtresse, ses Hokusai Manga, carnets de croquis d’une grande richesse) et quelques peintures. Une vidéo montre, au milieu du parcours, les techniques de gravure utilisées par l’artiste. Il reste très peu de dessins de sa main et les estampes ont été difficiles à exposer, le support étant particulièrement fragile. Dans le hors série du magazine Beaux-Arts, Laure Dalon, co-commissaire de l’exposition, explique : «les prêts des pièces les plus fragiles ou déjà exposées à plusieurs reprises nous ont été accordés pour une durée parfois très limitée.» Fait rare, l’exposition sera donc séparée en deux temps, avec dix jours de relâche entre le 21 et le 30 novembre, ce qui permettra de remplacer des oeuvres par des estampes équivalentes.

Le Fuji par temps clair (Le Fuji rouge), estampe par Hokusai Katsushika, © Superstock/Rue des Archives

Le grand artiste d’un âge d’or culturel du Japon

Hokusai représente, pour les occidentaux, une vision fascinante du Japon. Son oeuvre se concentre à la fin de l’époque d’Edo (1603 - 1868). Si le pays est de plus en plus fermé sur lui-même, sous le pouvoir du shogunat, la période est celle d’un essor culturel. L’art, le théâtre, la peinture, la littérature et la poésie interessent particulièrement les bourgeois, et les collectionneurs d’estampes sont nombreux.

 

Cinq noms pour un même artiste

 

L’exposition suit les différentes périodes d’Hokusai, et s’intéresse à son œuvre par un biais chronologique. Logique, quand on sait que l’artiste s’est maintes fois réinventé, jusqu’à modifier son nom. Lorsqu’il change de patronyme, il transmet l’ancien à l’un de ses élèves. Il est d’abord Katsukawa Shunrō, dessinateur d’estampes commerciales qui réprésentent des acteurs de kabuki ou des scènes de la vie quotidienne. Il devient ensuite Sōri, créateur de calendriers raffinés et de gravures. En 1805, le nouveau siècle lui apporte une nouvelle identité, celle de Katsushika Hokusai, peintre et illustrateur. C’est sous le nom de Taito qu’il élabore l'une de ses pièces maîtresses, le Hokusai Manga, manuel d’apprentissage qui montrent aussi bien les hommes que la nature et les animaux. En 1820, il change de nouveau de nom et devient Iitsu. C’est pendant les quatorze années durant lesquelles il porte ce nom qu’il réalise ses plus célèbres estampes : les Trente-six vues du mont Fuji et les superbes Voyages au fil des cascades des différentes provinces, allégories du temps qui passe à travers la nature changeante. À la fin de sa vie, il prend le nom de Gakyō Rōjin Manjin. Au crépuscule de son existence, il rêve de vivre encore des années pour terminer sa production. Il disparaît à l’âge de 89 ans en 1849.

Shinagawa sur le Tokaido, estampe par Hokusai Katsushika (1760-1849), © Superstock/Rue des Archives

 

Au cœur de la nature

 

Que ce soit dans ses premières estampes ou dans ses œuvres les plus célèbres couleurs bleu de Prusse, Hokusai s’intéresse avant tout à la nature. Si ses premiers modèles ont été les courtisanes ou les acteurs de Kabuki, très vite ce sont les paysages et les animaux qui imprègnent ses travaux. Du mont Fuji aux cascades japonaises, immenses face aux êtres humains, en passant par les tigres, les pivoines, les bouvreuils et les canaris qui hantent ses estampes, celui qui voulait vivre plus de cent ans a réussi à signer une oeuvre éternelle.

 

 - OCTOBRE -

PUBIE PAR JEAN-JACQUES LE 28 OCTOBRE 2014

 

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