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La « timidité » est en botanique un phénomène d’allélopathie encore mal compris par lequel certains arbres maintiennent entre eux une certaine distance, appelée « fente de timidité », typiquement entre 10 et 50 cm. Le phénomène est documenté depuis les années 1920.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plaza San Martin, Buenos Aires

 

Un phénomène similaire existe pour certaines essences (pas les mêmes) au niveau des racines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Par exemple, cela pourrait être du à des échanges gazeux de phytohormones entre les feuilles des branches. Ou alors, chez certaines espèces, l’abrasion des bourgeons, feuilles et/ou rameaux à l’occasion des balancements de branches par le vent pourraient être en cause, par exemple dans la mangrove de la forêt noire du Costa Rica pour Avicennia germinans où la largeur de la fente de timidité (lacunes entre les couronnes) était positivement corrélée avec la distance entre branches adjacentes se balançant au vent (n = 22, p <0,01); chez le pin Pinus contortavar. latifolia, les fentes de timidité sont associées à une inhibition du développement foliaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On ne rencontre des fentes de timidité que chez certaines essences, souvent des diptérocarpacées et en Europe chez les chênes verts et les pins parasols.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce comportement d’évitement pourrait être interprété comme une perte d’espace potentiellement utilisable par l’arbre, mais aussi comme un moyen de laisser la lumière mieux pénétrer la forêt, tout en apportant peut-être un avantage sélectif et évolutif face aux maladies contagieuses des arbres (phytopathologies) ou en cas de présence de parasites non volants; les arbres « timides » étant alors moins susceptibles d’être contaminés malgré une répartition assez dense dans l’espace.

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Par exemple, cela pourrait être du à des échanges gazeux de phytohormones entre les feuilles des branches. Ou alors, chez certaines espèces, l’abrasion des bourgeons, feuilles et/ou rameaux à l’occasion des balancements de branches par le vent pourraient être en cause, par exemple dans la mangrove de la forêt noire du Costa Rica pour Avicennia germinans où la largeur de la fente de timidité (lacunes entre les couronnes) était positivement corrélée avec la distance entre branches adjacentes se balançant au vent (n = 22, p <0,01); chez le pin Pinus contortavar. latifolia, les fentes de timidité sont associées à une inhibition du développement foliaire.aux maladies contagieuses des arbres (phytopathologies) ou en cas de présence de parasites non volants; les arbres « timides » étant alors moins susceptibles d’être contaminés malgré une répartition assez dense dans l’espace.

La timidité des cimes

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