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LA RENTREE DES CLASSES

2014

(vue par les disciples)

 

 

 

PUBLIE PAR ALAIN   (DIT LE PETIT NICOLAS)   LE 10 OCTOBRE 2014

 

       Je ne suis plus un écolier depuis des dizaines d’années, mais aujourd’hui c’est la rentrée ; Ma première réunion Bonsaï de la saison.

 

       Je viens avec mes arbres ; Après son rempotage en Mars, mon Ficus est en pleine forme, mon Junipérus ne s’est pas beaucoup développé durant l’été. On verra ce qu’en pensera le maitre.

       J’arrive au 2ème étage de la MDA et je retrouve Jean-Jacques. Tout le monde arrive, il y a les anciens et quelques nouveaux. C’est sympa de se retrouver.

      Je suis bien placé ; Je me retrouve entre Jean-Paul (un copain de l’an dernier) et Corinne qui commence cette année, mais que j’connais bien : On joue souvent ensemble.

     Ca ne commence pas tout de suite. Comme souvent y a un problème de communication ; Non, tout va bien entre nous, mais c’est la tablette qui ne parle pas avec le projecteur qui lui-même n’entend pas ce que dit le disque dur. Enfin, c’est quelque chose comme ça.

     Tout est réglé et les premières images apparaissent sur le mur de l’ascenseur.

     Ouf, il n’y a pas d’interro comme à la fin de l’année dernière ; J’avais pas révisé.

 

    Le programme de l’année va être dur. Y va falloir qu’on cause en japonais !!

    Pour l’instant, tout se passe bien. Notre maitre à tous (nous sommes ses disciples comme il dit) regarde les devoirs que certains ont faits. Il commence par le projet de Florence ; Elle a beaucoup travaillé.

   Sur les photos de son pré-bonsaï elle a positionné un calque qui lui permet de dessiner la silhouette qu’elle souhaite lui donner. Jean-Jacques il dit que c’est bien, mais qu’il aurait pas fait pareil. En réalité, il aurait fait le contraire ; Il nous montre en faisant plein de dessins sur le calque. Florence, elle est gentille, elle sourit et lui dit merci.

   C’est le tour de Sylvie ; Sur son papier calque, elle a fait plein de petites taches vertes pour montrer là où elle veut qu’il y ait des feuilles. Le prof il est content, c’est une bonne idée. En fait c’est lui qui a dit à Sylvie de faire comme ça. Il montre sur le genévrier comment il faudrait commencer à couper certaines branches et enlever un peu d’épaisseur.

    Alors Sylvie, elle commence toute de suite. Elle dit qu’elle fait du ménage, mais en fait elle en met partout à force de couper plein de choses. Si je faisais du ménage comme ça à la maison, je me ferai drôlement attraper !

    Et puis tout le monde veut montrer ses bonsaïs.

Jean-Jacques, il s’occupe de tout le monde et on sait tous ce qu’on a à faire. A cette époque de l’année, on fait rien et on attend novembre.

 

Le maitre va nous dire quand on ira en excursion aux Pépinières de Chine avant la fin de l’année.

C’est la fin de la réunion. C’était très bien. Vivement la prochaine fois.

 

 

 

PUBLIE PAR SERGE LE 10 OCTOBRE 2014

 

Journal de bord du 10 Octobre 2014

 

            Nous tenons ce 10 Octobre notre deuxième séance de la saison 2014-2015 concernant l’élevage du Bonsai.

 Bien sûr, tout le monde sait que le Bonsaï ne se cultive pas mais s’élève.

Pour cet apprentissage, notre effectif prévisionnel en après- midi est de 12 personnes. En soirée, il sera de 6 amateurs.

Aujourd’hui, nous sommes 9 apprentis  venus bénéficier des enseignements  de maître Jean-Jacques.

 

          Le thème principal du jour est «  La formation de la ramure Â», illustré par la vidéo-projection du dossier préparé par sensei JJ, suscite de nombreux échanges pendant plus de une heure et demi. Les styles, les techniques, les outils sont visualisés et commentés.

 

         Pour le deuxième thème de la  séance, la plupart des participants possesseurs de Bonsai avaient amenés quelques spécimens de leur collection (érable, ficus, genévrier, olivier, carmona,…). Une douzaine de sujets devaient être l’objet de toute notre attention.

         Nous devons remarquer que certaines «deuxième année Â» avaient même déjà  réalisé une pré-étude de la forme future  de leur Bonsai : photos des quatre faces, dessins des objectifs  de croissance….

L’analyse collective des arbres, sous la conduite éclairée du maître, a permis de préciser les orientations probables des projets et la conduite de l’évolution des futurs Bonsai.

Sachant que de manière absolue chacun est seul maître de son sujet

 

        Nous irons prochainement visiter maître FUN aux « Pépinières de Chine Â»pour éventuellement nous approvisionner en sujets à travailler( pré-bonsai), Bonsai, materiaux, poteries…

 

PUBLIE PAR SYLVIE LE 11 OCTOBRE 2014

 

Voilà, c’est ma rentrée « Disciple des maîtres des Bonsaï Â», en septembre j’étais très frustrée de ne pas avoir pu être présente.

 

Je suis ravie de retrouver les disciples connus (ceux de l’année dernière, Corinne, Alain, Annick, Jean-Paul…) et les nouveaux tous frais de cette année. Cela me fait du bien de me retrouver dans cette ambiance conviviale et chaleureuse. Ici, on s’inscrit dans le temps, la nature nous impose ses rythmes. Et notre maître Jean-Jacques est chaleureux et très très patient…

 

Avec la partie théorique sur écran, et les commentaires de Jean-Jacques, certaines « révisions Â» pour moi et inévitables découvertes de notions non assimilées. A la même époque l’an dernier j’étais complètement noyée sous l’avalanche d’informations, de choses complètement nouvelles, de techniques… et de termes japonais ! Hélas je n’ai pas trop d’ambitions pour le japonais…

 

Je trépigne car je voudrais faire avancer mon petit Juniperus, un pré-bonsaï acheté l’an dernier. Jean-Jacques corrige – évidemment c’est pertinent - mon projet esquissé sur un calque depuis déjà 2 mois ; mon futur bonsaï aurait été déséquilibré si j’avais suivi mon dessin, je lui fais confiance les yeux fermés. En attendant la réalisation du « jin Â» cet hiver j’attaque du nettoyage (il fallait bien que les ciseaux acquis l’an dernier chez Mr Phung servent à quelque chose !) trop impatiente de commencer à pouvoir agir ne serait-ce qu’un tout petit peu sur cet arbre… la patience n’étant pas ma meilleure qualité, mais l’art du Bonsaï est là pour m’en approcher… au fil des saisons.

 

Certains d’entre nous ont fait de jolies acquisitions – ou reçu des cadeaux (famille et amis savent désormais quoi nous offrir !) et nous découvrons les petits derniers. Et puis certains arbres des disciples ont bien évolué déjà. Nous découvrons notamment la technique de « l’étranglement Â» sur le ficus de Serge. C’est passionnant l’immensité des potentiels de cette discipline.

 

Finalement, en repartant avec nos « petits Â» avec 2 « anciennes Â» (!) nous nous disons que nous avons quand même déjà assimilé quelques notions… ça fait du bien à mon ego, et aussi me rassure sur mes capacités à peut-être pouvoir progresser dans cet art ancestral tellement riche et complet, qui souvent semble inaccessible quand on regarde le temps qu’il faut pour obtenir un vrai bonsaï.

J’ai en tête les arbres magnifiques contemplés le WE dernier à Senart…

 

 

Lettre du 08 Novembre 2014

Publiée par Alain dit «  le petit Nicolas Â»

 

C’est aujourd’hui la nouvelle réunion Bonsaï.

Jean Jacques, il nous avait dit de ne rien faire sur nos bonsaïs parce que ce n’était pas encore le moment. J’aime bien quand on me dit ça. Je risque pas de faire des bêtises.

Alors, j’apporte mes bonsaïs pour montrer que j’ai bien suivi les instructions.

Cette fois-ci on est au 1er étage de la MDA. Jean-Jacques est déjà là, mais il a pas apporté son ordinateur et le projecteur. Il doit en avoir assez qu’ils ne se parlent pas.

Il y a devant lui un grand bonsaï. Il a l’air bien malade. Il a deux gros pansements sur les branches. Ca ressemble à ceux que j’avais aux genoux quand l’autre fois je suis tombé à la récré.

Son arbre, il est posé sur un truc qui tourne ; C’est comme le plateau à fromage de chez mamie quand on est beaucoup à table.

On va commencer par voir si l’érable champêtre (c’est le nom de cet arbre qu’il a acheté dans le midi et qui a poussé en plein champ) a fait des racines au niveau des marcottages.

Pour ça, Jean-Jacques il sort son couteau suisse comme Mac Gyver, il commence à couper la branche en dessous du pansement. C’est long et il nous explique que les japonais ils vont plus vite parce qu’ils ont les dents à l’envers. Enfin, quelque chose comme ça ; J’ai pas bien compris.

Jean-Jacques il va ouvrir le pansement, on va savoir s’il y a des racines. C’est comme au cirque quand il y a le roulement de tambour.

Mais Marie-Claude elle dit à Jean-Jacques qu’il a déjà regardé et qu’il sait. Elle veut pas croire quand Jean-Jacques il dit que non.

Et puis ça y est, c’est ouvert ; Il y a bien des racines et on pourra planter la branche et faire un nouveau bonsaï.

Il coupe la deuxième branche, mais ça a moins bien marché, il y a peu de racines.

Jean-Jacques, il est content quand même, les marcottages ont réussi et il a bien dégagé son érable. Il nous demande si c’est mieux comme ça. A la façon dont il pose la question, on a bien compris qu’on a pas intérêt à dire non.

Il nous montre maintenant comment faire une première taille de mise en forme et il coupe plein de branches. A la fin l’érable il a beaucoup moins de branches dans tous les sens, il est comme moi quand je sors de chez le coiffeur et que maman elle a dit « bien dégagé Â».

On passe à la deuxième partie de la réunion, on va travailler sur des buis qui poussent naturellement depuis plus d’un an et que va devoir faire ressembler à la photo que Jean-Jacques nous montre.

Il va falloir couper, ligaturer, tailler. Jean-Paul il est content parce qu’il dit que couper, ça il sait faire.

Mais avant il faut réfléchir à ce que l’on veut faire. Il discute avec Jean-Jacques qui veut qu’il ligature une branche, lui il veut pas, alors Jean-Jacques il a l’air déçu.

Avec Florence, on regarde notre buis, on commence à couper des branches, à tailler et puis on fait notre première ligature ; C’est pas terrible, alors on recommence et c’est mieux. Florence elle sait faire et elle ligature toutes les branches. A un moment, j’ai eu peur qu’elle me ligature le doigt avec la branche. Le résultat est pas mal. On verra plus tard comment l’arbre va évoluer.

Maintenant Florence, elle veut travailler sur son genévrier, le ligaturer et le tailler. Elle veut qu’il ressemble à un arbre dans la tempête.

Alors Jean-Jacques, il fait le vent, il plie les branches de la cime de l’arbre pour montrer la forme qu’il faudra donner aux branches.

Et puis d’un seul coup, la branche principale casse et Jean-Jacques il est avec un bout du bonsaï dans la main.

Il a l’air drôlement embêté. Il fait la même tête que papa l’autre jour quand il a cassé un verre en cristal chez mamie.

Mais il dit que c’est pas grave et que dans quelques années on le verra plus. Florence, elle dit rien et de toutes les façons, elle veut tailler son arbre.

A la fin, elle a enlevé plein de branches et c’est beaucoup plus dégagé et c’est joli comme ça.

C’est la fin de la réunion, mais moi, je sais toujours pas comment on dit tempête en japonais, Jean-Jacques, il nous a pas dit, peut-être qu’il sait pas …

 

 

Réponse de jean-jacques

 

Pour information !!!

 Arbre couché par le vent ou Tronc courbé par le vent, les branches sont dirigées d’un seul côté.

 

 

En Japonais se dit Fukinagashi

 

le prof.

 

 

 

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